«Je suis un facilitateur de contacts»

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Nicolas Sevenet est professeur de génétique, doyen de l’unité de formation et de recherche (UFR) des sciences pharmaceutiques (collège santé) et praticien hospitalier responsable du service d'oncogénétique à l’Institut Bergonié. Un double engagement pleinement endossé.

Photo : Nicolas Sevenet © Arthur Pequin
Nicolas Sevenet © Arthur Pequin

La santé humaine comme une vocation depuis l’enfance révélée par un professeur de sciences et Vie de la Terre (SVT) en terminale (D). Des études de pharmacie plutôt que de médecine. Un DEA (diplôme d’études approfondies) suivi d’une thèse de doctorat en génétique du cancer en 1999 à l’université Paris Descartes.  Maître de conférences en génétique à l’université d’Amiens, puis de Bordeaux en 2007. « Bordeaux, un choix familial et professionnel ».

Depuis Nicolas Sevenet est très heureux dans son environnement. A la fois impliqué dans la vie locale (il habite Bègles avec sa famille), universitaire et hospitalière, il partage son temps habilement. « Je coordonne un service à l’Institut Bergonié associant cliniciens et biologistes dédié à la prise en charge de patientes atteintes de tumeurs (seins et ovaires) survenant dans un contexte héréditaire. Parallèlement, j’enseigne la génétique et la biologie moléculaire aux étudiants de PASS (Parcours d’accès spécifique santé) et de pharmacie » explique l’enseignant-chercheur.

Double casquette

« En tant que professeur, j’éprouve une grande liberté dans l’exercice de ma fonction. L’université de Bordeaux m’a très vite fait confiance dans la mise en œuvre de mes enseignements. Je suis disponible pour les étudiants et nous pouvons interagir facilement » explique Nicolas Sevenet insistant sur l’importance d’enseigner en présentiel.

« L’enseignement en présentiel est à défendre coute que coute, même à l’heure de wikipédia insiste-t-il, car nous racontons une histoire, d’un point A à un point B. En faisant de la recherche, nous allons vers des mondes nouveaux dans la continuité de ce qui est connu, de ce qu’ont découvert nos pairs. Nous contribuons à mieux comprendre les pathologies humaines. »

A ces deux activités très complémentaires s’ajoute une certaine implication dans des commissions universitaires pour l’innovation pédagogique, une dimension importante pour l’enseignement de demain. « Mon objectif est de faire travailler les gens ensemble » poursuit Nicolas Sevenet qui rappelle son attachement viscéral au service public.

L’université de Bordeaux m’a très vite fait confiance dans la mise en œuvre de mes enseignements.

Nicolas Sevenet, professeur de génétique

L’université de Bordeaux pour vous ?

« Une belle communauté rassemblant des enseignants passionnés, des chercheurs de haut niveau et des étudiants en demande de savoirs. L’université de Bordeaux forge des acteurs d’opinion en transmettant des connaissances. C’est une très grande responsabilité. Les jeunes attendent beaucoup de l’université. La mise en place de rituels comme les cérémonies de prestation du serment de Galien pour les futurs pharmaciens chaque année contribue à un sentiment d’appartenance et de fierté pour les étudiants. C’est important. Mais nous avons encore des progrès à faire en matière de responsabilité sociétale, de solidarité et d’ouverture à l’international. »