María Ángeles Medina Alcaide en mobilité entrante au laboratoire PACEA

Mise à jour le :

María Ángeles Medina Alcaide est actuellement post-doctorante Marie Sklodowska-Curie au sein du laboratoire PACEA (De la Préhistoire à l’Actuel : culture, environnement et anthropologie).

Photo : Mª Ángeles Medina Alcaide © université de Bordeaux
Mª Ángeles Medina Alcaide © université de Bordeaux

Mª Ángeles Medina Alcaide est arrivée à Bordeaux en octobre 2022 pour un séjour de deux ans. Après avoir obtenu un master en histoire à l'université de Cordoue (Espagne), elle a poursuivi un doctorat en archéologie à l'université du Pays basque (Espagne), et se spécialise aujourd'hui dans l'étude des résidus de combustion préhistoriques.

Qu'est-ce qui vous amène à Bordeaux ?

Le laboratoire PACEA (De la Préhistoire à l’Actuel : culture, environnement et anthropologie) est l'institution d'accueil idéale pour mener à bien mon projet de recherche postdoctorale. Le laboratoire est une unité de recherche de premier plan dans l'étude interdisciplinaire des grottes paléolithiques, avec plus de 50 ans d'expérience, 120 chercheurs et plus de 200 publications sur le sujet. Il héberge également plusieurs projets d'étude de grottes essentiels à la compréhension des comportements souterrains de la préhistoire, comme les grottes de Bruniquel et de Cussac (sous la direction de J. Jaubert), que j'ai la chance d'inclure dans mon projet de recherche.

Le choix du laboratoire PACEA pour le développement de mon projet s'explique aussi notamment par la présence de Catherine Ferrier, professeur à l'Université de Bordeaux dans le domaine des géosciences.

Ses recherches portent sur l'étude taphonomique des sols et parois des grottes paléolithiques de Bruniquel, Cussac, Chauvet et Commarque, entre autres, avec un accent particulier sur les traces thermiques laissées par le feu. Elle possède également une grande expérience dans le suivi expérimental de ces incendies et dans leur analyse archéométrique.

Pour toutes ces raisons, le professeur Ferrier est la personne idéale pour superviser mes recherches et me guider tout au long de ma formation postdoctorale. En plus d'être une excellente chercheuse, elle est très accessible et a facilité mon intégration dans le laboratoire et dans la ville.

Quels sont les objectifs de votre séjour à Bordeaux et qu'espérez-vous accomplir ?

Mes objectifs pour ce séjour sont multiples :

1) Réaliser ma bourse postdoctorale Marie Sklodowska-Curie. Mon projet de recherche s'intitule « Archéologie de la lumière » (A-LIGHT) et vise à étudier les premiers comportements humains à l'intérieur des grottes en examinant les résidus laissés par les systèmes d'éclairage utilisés par les groupes paléolithiques pour pénétrer dans le monde souterrain (un monde d'obscurité totale).

2) Développer mes réseaux de recherche internationaux. Mon laboratoire d'accueil possède l'une des plus grandes communautés de chercheurs dédiés à l'étude des sociétés préhistoriques au monde.

3) Apprendre à connaître la belle ville de Bordeaux et améliorer mon français !

Quelles sont vos impressions sur Bordeaux, ses habitants, son mode de vie ?

Bordeaux est une belle ville. J'aime les espaces verts, les parcs, les lacs, la promenade le long du fleuve... Ce sont des endroits parfaits pour promener les chiens, aller courir, se déconnecter. J'aime aussi le nombre de personnes qui se déplacent à vélo et en transports publics, même s'il y a toujours de la circulation. La nourriture et le vin sont également exceptionnels. Un grand classique !

Bordeaux est une belle ville. J'aime les espaces verts, les parcs, les lacs, la promenade le long de la Garonne... Ce sont des endroits parfaits pour promener son chienc, aller courir, se déconnecter

Qu'avez-vous appris jusqu'à présent de votre expérience internationale ici ?

Je pense avoir amélioré mon français et appris une autre façon de faire de la recherche. J'aime beaucoup le fait que les gens respectent davantage les heures de repos et les vacances qu'en Espagne, et je remarque que la concurrence dans le domaine de la recherche est moins forte que dans mon pays d'origine. Cela peut s'expliquer par le fait qu'il y a plus d'investissements dans la recherche et moins de concurrence, mais quoi qu'il en soit, cette expérience a été très productive jusqu'à présent, tant sur le plan professionnel que personnel.​​​​​​​