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Mise à jour le : 19/03/2024
Maëlys Sorbier est présidente de APE, l’association des psychologues étudiants. À 22 ans, la Libournaise cumule ce rôle avec trois emplois, des cours de danse de cabaret en parallèle de sa première année de master en psychologie.
Maëlys est en première année de master psychologie du développement, une discipline qui consiste à aider les enfants atypiques, en situation de handicap ou avec des troubles durant leur passage de l’enfance à l’adolescence. Elle intègre d’abord la PACES (Première année commune aux études de santé) avec l'ambition de devenir pédopsychiatre, puis effectue une passerelle pour rejoindre la licence 2 de psychologie.Elle choisit l’université de Bordeaux, séduite aussi bien par son excellence dans les domaines de la médecine et de la psychologie que par la proximité avec Libourne, sa ville d’origine.
C'est en poursuivant son master que Maëlys s'est engagée dans l'association APE, une communauté dynamique de 28 membres.
APE, c’est l’une des plus grosses associations du campus de la Victoire. À sa création en 1984, il s’agissait d’une association de filière, aujourd’hui elle est ouverte à tous, comme par exemple aux étudiants en sociologie.
« Il n’y a pas de critère, à partir du moment où tu es étudiant, tu peux t’investir. Nos évènements sont ouverts aux étudiants de tous les campus. »
On pourrait croire que son master et la présidence suffisent à remplir l’agenda de Maëlys, mais il n’en est rien. Elle cumule en parallèle de ses études diverses responsabilités : auxiliaire de vie auprès de personnes en situation de handicap moteur, voiturière à la gare Saint-Jean, et tutrice pour une lycéenne. Sur son temps libre elle pratique la danse de cabaret, après en avoir essayé de nombreuses autres pendant 18 ans.
Pour arriver à jongler avec cet emploi du temps, elle a opté pour un étalement d’études et effectue son master 1 en 2 ans. La jeune femme confie que c’est aussi pour des raisons financières. « Sans travailler, ce ne serait pas possible, mais c’est aussi coûteux en énergie, si on veut vraiment s’investir partout ». Malgré la fatigue, Maëlys reconnaît avoir développé des compétences en organisation applicable à tous les domaines : « Être présidente d’une association donne l’impression que tu peux tout faire, j’ai envie de créer ma boîte, de faire mes propres projets ».
En tant que présidente, elle joue un rôle de coordination des pôles dans un sens commun, mais aussi avec les services de l’université comme les BVE. L’association organise des « soirées meurtres », des sortes de cluedos géants où les membres n’hésitent pas à se mettre en scène dans les couloirs du campus de la Victoire. APE participe à la vie des campus à travers des interventions durant le festival "Fête la rentrée", la semaine de l’engagement, la distribution de petits-déjeuners ou durant Octobre Rose.
Son plus gros évènement, le gala de fin d’année, accueille plus de 500 étudiants. Mais celui qui lui tient particulièrement à cœur, souligne Maëlys, se penche sur la santé mentale des étudiants.
OSMOSE, c’est la journée dédiée à l’orientation et l'insertion professionnelle, la santé mentale et le décrochage scolaire chez les étudiants. Pour la deuxième année consécutive, le projet a obtenu un financement de la part de Bordeaux Métropole de 5000€. « Nous avons été sélectionnés dans la catégorie précarité de l'appel à projets. Comme OSMOSE avait été un succès l’année dernière, le financement a été reconduit. »
L’évènement, qui se déroule juste avant la période de dépôt des candidatures en master, permet aux étudiants d’échanger avec des professionnels et de trouver leur voie. Des acteurs internes et externes à l’université tiennent des stands sur la santé mentale en étude supérieures (yoga, arthérapie, sensibilisation autour de l’alcool, du sommeil ou du suicide…). La journée se termine avec la pièce de théâtre de l’association « les petits maux en bulles » : « L’idée, c’est aussi de créer une journée de bienveillance. » En moyenne, ce sont 200 personnes qui sont attendues.
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« Mon investissement associatif et professionnel donne plus de sens à mes études », constate Maëlys. « Sur mon diplôme, il ne sera pas précisé "diplômée en 6, 7 ou 8 ans". À la fin, je serai quand même psychologue. Et je trouve ça plus valorisant d’être diplômée avec de l’expérience. »
C’est son parcours académique qui a forgé, chez Maëlys, la volonté de parler des thématiques d’insertion et de décrochage scolaire : « Je trouve qu’on ne parle pas assez du décrochage scolaire, personnellement si je n’avais pas fait d’étalement d’étude, j’aurais peut-être arrêté. Si je n’avais pas été en contact avec des professeurs qui ont fait attention, je n’aurais pas pris connaissance de ce dispositif. » Bientôt diplômée, Maëlys rêve de créer une association avec des professionnels du bien-être pour former les enseignants à gérer les défis de la santé mentale, du harcèlement scolaire et de l'inclusion, une tâche que, bien trop souvent, ils accomplissent sans réelle formation.
Si nous, futurs psychologues, on ne propose pas d’animations autour de la santé mentale, qui le fera ?