«Contribuer à la réussite collective»

Du tourisme à l’évènementiel en passant par l’assistanat de direction, la communication, la gestion de projets et la responsabilité d’un service d’appui à la recherche ; du secteur privé à l’administration publique, de sa Bretagne natale à Bordeaux en passant par Lyon, Reims et Tours, Laurette Grall a plus d’un tour dans son sac et de très nombreuses cordes à son arc. 

A 43 ans, cette femme polyvalente et méthodiquement organisée se définit comme un « couteau suisse ». En charge depuis novembre 2022 de la gestion administrative et financière de l’Institut des Sciences de la vigne et du vin (ISVV), répondant plus exactement au titre de RAF (comprendre Responsable administrative et financière), elle se félicite d’être « au bon endroit » : « J’ai eu la chance de vivre des expériences professionnelles très riches et complémentaires qui m’ont apporté les compétences utiles à l’exercice de la fonction de RAF. »

Apprendre, bouger, s’adapter

Diplômée d’un BTS tourisme puis d’un master en management et marketing des services de l’IAE de La Rochelle, Laurette Grall démarre sa carrière dans le tourisme d’affaire et l’évènementiel à Lyon, puis rejoint son mari à Reims où elle entre chez Arcelor Mittal en tant que chargée de communication et assistante de direction. Six ans plus tard,  elle emménage à Tours. Une nouvelle ville, un deuxième enfant et un nouveau challenge professionnel pour Laurette Grall qui intègre l’Institut national de recherche pour l’agriculture l’alimentation et l’environnement (INRAE) comme responsable d’un service d’appui à la recherche.

Grâce à ce poste, elle découvre à la fois l’univers de la recherche et l’administration publique. En charge d’une équipe de 20 personnes, elle assure la gestion de dossiers, le montage de projets mais aussi le suivi des budgets ou des travaux. « Très vite, j’ai adhéré à cet environnement qui m’était totalement inconnu et je me suis rapidement adaptée au langage, au contexte, aux différents acteurs. J’ai été rapidement en confiance et n’ai pas eu peur de ne pas comprendre. » Heureuse de cette condition, Laurette Grall passe le concours à l’issue de son CDD et devient titulaire. Dix ans plus tard, elle quitte ses fonctions lorsqu’elle déménage pour Bordeaux.

Retrouver des missions similaires et valoriser ses connaissances

Forte de son expérience dans le domaine de la recherche, Laurette Grall postule au sein de Direction de la recherche et de la valorisation de l’université d Bordeaux (DRV) en tant que Responsable administrative et financière (RAF) en appui aux départements de recherche en Sciences humaines et sociales en septembre 2021 (Changes, Ecor, Dets), un poste assez semblable à celui qu’elle occupait à l’INRAE. Elle se retrouve finalement assez loin du terrain, et sans équipe à « driver », situation qui ne lui convient pas véritablement, elle qui aime le collectif et le travail en équipe.

Au bout d’un an, elle postule à l’ISVV qui cherche son nouveau RAF. « Cette année au sein de la DRV de l’université de Bordeaux a été extrêmement formatrice. Cela m’a donné l’occasion de bien comprendre le fonctionnement de l’institution et d’approfondir ma connaissance du monde de la recherche. L’opportunité de travailler à l’ISVV m’intéressait particulièrement. D’une part pour la proximité avec le terrain, d’autre part pour la fierté de contribuer au rayonnement d’un Institut prestigieux reconnu par toute la filière vitivinicole à Bordeaux et dans le monde », explique-t-elle.

Être RAF c’est piloter la gestion administrative et financière tout en veillant au fonctionnement global d’une structure. 
C’est coordonner, organiser, planifier, simplifier, anticiper mais aussi mettre de l’huile dans les rouages et faciliter les process et les relations entre les personnes et les services. C’est également structurer et conduire une équipe. 
« Mes journées se suivent et ne se ressemblent jamais. C’est cette diversité des métiers, des sujets, des tâches et des individus qui me plait beaucoup. Contribuer à la réussite collective, c’est ce qui m’anime », s’exclame-t-elle convaincue.